Un cabinet médical incendié dans les Ardennes, un autre de kinésithérapie en Meurthe-et-Moselle ; les urgences de l’hôpital de Saint-Denis investies ; les pharmacies vandalisées… Les lieux de soins n’ont pas échappé aux émeutes, au point de susciter l’inquiétude du ministre de la Santé (…)
Conseiller national délégué à l’observatoire de la sécurité des médecins au sein de l’ordre, le Dr Jean-Jacques Avrane a « le sentiment que les médecins sont plutôt des victimes collatérales dans ces émeutes, ils n’ont pas été visés en tant que tels. Mais de façon générale, là où autrefois nous étions épargnés, comme les pompiers ou les élus par exemple, c’est plutôt le contraire désormais. »
Côté hôpital, une intrusion a eu lieu aux urgences de Saint-Denis dans la nuit de jeudi à vendredi. « Il s’agissait d’émeutiers blessés accompagnés de leurs copains. On a l’habitude de recevoir des personnes véhémentes, mais là on a eu toute une bande (…)
(…) La pharmacie Jean-Marc Facq située à proximité de la piscine de Montataire a été l’une des premières impactées par les violences urbaines qui se sont engagées dès minuit sur le territoire du Grand Creillois.