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“Sales clochards”, “Ces s*les blancs doivent dégager” : Ervé, écrivain d’extrême-gauche et SDF, accuse Assa Traoré et son clan de racisme anti-blanc

Il a longtemps écrit sous le nom de plume de “Croisepattes” sur Twitter, nom d’un chien qu’il avait adopté quand celui-ci était venu se coucher sur ses pieds en croisant les pattes. Aujourd’hui il est “Ecrivaillon nocturne”. Plus de 13 000 personnes y suivent ses pensées et ses coups de gueules.

Il publie son premier livre Ecritures Carnassières aux Editions Maurice Nadeau dans la collection A vif. Il y raconte son enfance à la DDASS, sa vie dans la rue, son amour pour ses enfants… Il est en pleine écriture de son second livre Morsures de nuit.

Il participera également à “La contre-soirée électorale” organisée par Guillaume Meurice le dimanche 24 Avril à la Cigale.

France Inter

Retranscription d’un thread twitter :

J’ai perdu un Ami (un vrai, et j’en suis profondément triste) parce que j’ai osé critiqué Assa Traoré et ses méthodes pour prendre possessions d’un lieu pour manifester “sa colère”. Je m’explique…

Nous étions, avec trois amis #SDF, Place de la République, un samedi, vers 13h, autours d’un petit apéro/pique-nique comme nous aimons le faire, un peu comme tout le monde, sauf que nous c’est #AuRasDuSol permanent…

Bières, rires, rosé, belle ambiance entre nous, content de se poser pour un beau moment tranquille en cette Place de la République, Paris. Je taquine les skateurs cc @ArnaudCoudry trop mou à mon goût. On leurs file au passage les cannettes de coca ou orangina..

…que l’on ne boira pas. Les SDF sont sympas. Je me souviens des tomates confites, les bouts de fromages, la charcutaille. Comme je suis un peu solitaire, mes Amigos comptant pour rien sont tout sourire de me savoir là, pour 2 ou 3 petites heures fugaces…

Est-ce qu’un joint de Beuh’ tournait ? Oui, mais sans moi. Jamais en journée. Les “Bleus” sont tellement présents que l’on n’y prête plus attention, et eux connaissent notre condition et nous foutent la paix. On ne mords pas, donc, ça va…

…”T’es dans la rue ? Ben t’es chez toi !” [Aristide Bruant]Et puis, vers 14h, un essaim de colère se pointe sur la Place et s’installe près de “chez nous”. C’est Assa Traoré en colère légitime et sa meute. Cette dernière nous demande de “dégager” parce que…

…des “Sales clochards”, des “sales blancs doivent dégager” et son “services d’ordre” (des gros costauds) de nous intimer l’ordre de “fuir sinon…”… Je suis gauler comme un crevette mais j’ai de la gueule et n’ai peur de rien…

…Alors j’explique que nous sommes des sans-abri et que l’on graille tranquille. Rien n’y fait, Assa s’enflamme, déesse anti-flic qui surfe sur l’insupportable mort de Adama, ce qui est largement compréhensible, nous-même sommes solidaire mais…

…son service d’ordre devient sévice. Coups de pied, tapes sur la tête au son du “Dégagez !”… Entre temps, une dizaine de fourgons Bleus ont déboulé. Nous avons remballé notre pique-nique. J’ai chaussé ma coquille sac-à-dos, et, en finissant ma cartouche à pleine gorgée…

…me levant, j’ai toisé cette conne de Assa Traoré qui nous méprisait parce que BLANC et de plus SDF. Nous nous sommes dispersé et la “Reine du jour” a pu mouiller sa culotte* de haine envers toutes et tous.
*Ref La culotte révolutionnaire que n’as pas Assa…

Elle portait le string du mépris.
Je me suis posé, seul, loin du monde. J’ai eu une pensée pour Adama et de la rancœur pour Assa. Ais-je pleuré un peu ? Oui. Ai-je pleuré un peu plus quand mon Amigo “Noir” m’a blacklisté sans savoir ? Oui. Libre à lui de penser que…

…c’est son problème, pas le mien. J’ai été insulté, malmené alors que je partageais le combat, au début… à présent, je m’en cogne. Assa fait du bizness de la mort par flic et j’ai perdu un ami… Pas bien grave, au final, il me connaissait mal…

Tu vois, mon pote qui est parti loin de mes lieux, tu t’emballes vite sans savoir. Je mets sur le même plan le racisme et le mépris. Je suis Blanc, français, et je dois m’en désoler, baisser la tête et dégager selon… Je vais faire conclure par cette citation…

“Je dirais et répèterais “Noir, Noir, Noir, jusqu’à plus qu’aucun enfant dans une cours d’école ne subissent la différence et en pleure…” [Lenny Bruce, mort d’une overdose dans les chiottes de la salle de spectacle] …

Tu vois, tu étais Amigo qui m’a jugé sans savoir… Je passe outre… Tu te reconnaitra, ou pas… Et regarde aujourd’hui son regard de puissance qu’elle pense avoir et attiser les tensions. Comme si il en fallait plus.
Attiser la haine du blanc ne fait que broyer du noir.

C’est tout…

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