Alors que les vacances scolaires démarrent ce week-end, l’ordre officiel annonçant un retour des CRS nageurs sauveteurs (NSCRS) n’a pas été émis, indique au Figaro le service d’information et de communication de la police nationale (SICOP). Réquisitionnés en renfort quelques heures après leur déploiement en Gironde dans le cadre des émeutes qui ont agité la France après la mort de Nahel, les Bleus des plages sont toujours loin de leurs postes de secours. Une première depuis les échauffourées de Mai 1968 et une absence qui inquiète en interne. «Il est urgent d’acter notre retour. On risque d’avoir un drame ce week-end. D’autant plus, que les températures caniculaires sont extrêmement favorables à la baignade», confie au Figaro une source très proche du dossier. (…)
(…) Les gens n’ont pas le choix. Ils doivent redoubler de vigilance, car la plage de Bénodet (Finistère) n’est plus surveillée depuis une semaine. Trois CRS, nageurs-sauveteurs, sont pourtant arrivés fin juin, mais ils sont aussitôt partis.
Arrivés le matin, repartis le soir même
Ils ont été réquisitionnés en urgence, mobilisés partout en France avec les violences urbaines. Pourtant, leur mission était essentielle sur les plages. Ils surveillent les nageurs et assurent la sécurité des vacanciers.
Plusieurs stations balnéaires sont concernées : Saint-Malo, La Baule ou encore Saint-Jean-de-Monts. Aux Sables-d’Olonne, six CRS sont arrivés dans la matinée du 30 juin et ont été rappelés le soir même. Les sauveteurs ont dû revoir leur organisation. (…)