L’Opinion a pu avoir accès à une répartition chiffrée. Elle concerne les 2 300 interpellations intervenues en zone police. C’est-à-dire l’ensemble de la France, moins les zones gendarmerie (rurales), Paris et les trois départements de la petite couronne : Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et Val-de-Marne. Il s’agit d’un recensement fait par la police nationale. On trouve, par ordre décroissant :
Mohamed : 81
Yanis : 31
Enzo : 25
Maxime : 21
Adam : 19
Lucas : 18
Jordan :15
Rayan : 14
Bryan : 14
Nathan : 13
Nicolas : 13
Ali : 13
Hugo : 13
Alexis : 13
Yacin : 11
Théo : 11
Ibrahim : 10
Paul : 10
Le reste des prénoms s’éparpille en effectifs beaucoup moins importants.
Dans l’échantillon que l’Opinion a pu consulter, la proportion des prénoms a priori arabo-musulmans (Mohamed, Yanis, Rayan, Ali, Yacin, Ibrahim) représente 160 personnes sur un total de 335.