TRIBUNE – Une vingtaine de médecins et chercheurs de neuf pays alertent sur l’absence de consensus scientifique à propos des transitions de genre pour les enfants. Dans ce texte paru en anglais dans le Wall Street Journal, ils expliquent aussi qu’il faut privilégier l’accompagnement psychologique aux traitements hormonaux et chirurgicaux.
En tant que professionnels expérimentés impliqués dans les soins directs pour un nombre croissant de jeunes de diverses identités de genre et l’évaluation des preuves médicales, nous avons été surpris par les affirmations de l’Endocrine Society (société savante et médicale internationale d’origine américaine destinée à la recherche fondamentale et clinique dans le domaine de l’endocrinologie, NDLR) sur l’état des preuves pour les soins d’affirmation de genre pour les jeunes («Lettres», 5 juillet).
Stephen Hammes, président de l’Endocrine Society, écrit: «Plus de 2000 études publiées depuis 1975 forment une image claire: les soins d’affirmation de genre améliorent le bien-être des personnes transgenres et de diverses identités de genre et réduisent le risque de suicide.» Cette affirmation n’est pas étayée par les meilleures preuves disponibles. (…)