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Un film peut-il être à la fois une publicité à peine déguisée pour vendre des jouets et une comédie féministe inspirante ? Oui, répond le dernier long-métrage de Greta Gerwig, œuvre bariolée à la fois sincère et cynique, comme un condensé de l’époque

L’Humanité

Malgré l’enthousiasme de la critique, qui parle de «comédie féministe inspirante» (L’Humanité), et de film «captivant et drôle» (Marie Claire), [Barbie est] un film parfaitement attendu, qui coche toutes les cases d’un néoféminisme méprisant les hommes, qui tend à diffuser un message d’inclusion envers les femmes n’ayant désormais plus besoin d’être belles pour être valorisées (…)

Ce film peut cependant nous questionner sur l’état de notre société, qui voit en ce genre de production cinématographique au ras des pâquerettes une chance d’«empowerment» pour la gent féminine. Les femmes peuvent désormais reproduire tous les stéréotypes de genres que véhiculent les traditionnelles Barbie, car les talons hauts et les brushings ne sont plus le signe d’une injonction du patriarcat, mais plutôt le symbole de la victoire féministe, puisque désormais Barbie a fait disparaître Ken.

Anne Guerry, élève à l’école normale supérieure pour Le Figaro

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