Le 19 juillet, un jeune surveillant du centre pénitentiaire d’Aiton a été la cible d’une agression peu commune de la part d’un détenu de 28 ans, Yanis Benhaddad. Muni d’une casserole avec laquelle il comptait récupérer de la nourriture, ce dernier qui n’avait pas supporté que son gardien lui refuse d’aller voir un détenu voisin, s’était déchaîné sur sa victime en lui assénant plusieurs coups de casserole à la tête au point de lui ouvrir le crâne.
Maculé de son sang qui s’était projeté jusqu’au plafond, le surveillant essuyait dans la foulée des coups de poing alors qu’il se trouvait au sol, sonné par la violence des coups portés avec l’ustensile en métal. (…) En niant avoir prémédité son geste, il a expliqué que son comportement avait été la conséquence d’une accumulation d’humiliations. (…)
Encore très éprouvée par l’agression, la victime assistée de Me Nicolas Paradan, n’a pu retenir ses larmes en décrivant les faits jugés tout en manifestant son incompréhension (…)
(…) En écartant la préméditation contestée par l’avocate de la défense, Me Adeline Collomb-Bergel, le tribunal a condamné le prévenu à deux ans de prison.
