Un Palestinien de 20 ans comparaissait vendredi 4 août devant le tribunal correctionnel pour s’en être pris à une jeune femme. Celle-ci se trouvait dans un groupe arborant le drapeau des minorités sexuelles et de genres le soir de la Marche des fiertés
L’agression sexuelle subie par une jeune femme le soir de la Marche des fiertés 2023 à Bordeaux l’avait « traumatisée », selon le rapport que la police a établi quand elle a porté plainte. La victime n’était pas présente à l’audience correctionnelle où ces faits ont été jugés, ce vendredi 4 août. En revanche, le prévenu, un Palestinien de 20 ans, comparaissait, et il a été condamné à un an de prison ferme, avec interdiction de territoire français et inscription sur le fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
Selon l’enquête, dans la nuit du 10 au 11 juin, vers 2 heures du matin, l’homme, fortement alcoolisé, avait croisé un groupe de personnes arborant le drapeau arc-en-ciel, emblème de la communauté LGBTQIA+. « Un drapeau avec lequel vous semblez avoir quelques difficultés », estime Clémence Caron, présidente du tribunal. L’individu a craché devant le groupe, l’a insulté et a mis sa main dans le sac de la jeune femme, qui l’en a tout de suite enlevée.
[…]« Elle veut que la justice soit rendue rapidement. » Ce qui explique que l’affaire ait été jugée lors d’une audience correctionnelle et pas aux assises, alors que du point de vue légal, ce qu’elle a subi est un viol, et donc un crime.
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