Depuis le début de l’année, 32 personnes ont été tuées à Marseille sur fond de trafic de stupéfiants. Un bilan à la mi-août qui dépasse donc celui de toute l’année dernière.
L’été n’a pas calmé les ardeurs des clans rivaux. “Il n’y a pas de saison”, observe, presque fataliste, un policier marseillais.
Malgré la mise sous les verrous de dizaines de membres des deux principaux clans en lutte pour le contrôle du trafic de stupéfiants, la guerre des territoires continue de faire couler le sang. “Les ressources humaines sont presque infinies”, se désole un enquêteur.