À un an des Jeux olympiques de Paris 2024, la sécurité de l’événement se prépare doucement et reste un défi de taille. Face à l’arrivée de millions de touristes dans la capitale, près de 15.000 postes d’agents de sécurité sont à pourvoir. Dans les centres de formation, une procédure accélérée a été mise en place par le gouvernement. Objectif : attirer les candidats, et notamment les femmes. À Saint-Etienne, l’entreprise Gobal Pro formation est une des entreprises qui propose cet apprentissage.
Et si les gestes sont encore hésitants, Elisa, en cours de formation, devra être prête dans quelques mois. Gilet jaune sur le dos, brassard au bras, à seulement 18 ans, elle se forme à la palpation pour devenir agent de sécurité, comme son père, et participer aux Jeux olympiques l’année prochaine.
“Ma plus grande fierté, c’est vraiment de montrer que même pendant les JO, les femmes peuvent faire agent de sécurité“, explique-t-elle au micro d’Europe 1. Selon Pôle emploi, chargé de recruter les agents de sécurité pour l’événement sportif, il faudrait arriver à former 50% de femmes pour répondre aux besoins de la compétition sportive.
À 19 ans, Amina a aussi décidé de sauter le pas et de s’inscrire à la formation. “Concernant par exemple les palpations, les hommes ne peuvent pas faire des palpations de femmes. Donc vraiment, les femmes qui veulent pouvoir avoir plus de chances de trouver du travail, ça peut vraiment être un plus” de postuler à ces offres, note la jeune femme.
Pour obtenir leur titre d’agent de sécurité événementiel, les deux jeunes femmes devront suivre une formation de 106 heures.