24/08/2023
Nïmes : Incendie volontaire et 250 000 euros de dégradation au centre de rétention : deux suspects arrêtés
Deux jeunes hommes ont été placés en garde à vue ce jeudi matin et doivent être jugés vendredi en audience de comparution immédiate au tribunal de Nîmes.
Dans la nuit du samedi 19 août, vers 22 heures, le centre de rétention administratif de Nîmes a subi une coupure d’électricité. Profitant de ce moment, quelques personnes retenues dans le bâtiment en ont profité pour allumer des incendies dans les cellules. Ils ont utilisé des matelas et ont mis le feu. Deux secteurs sur cinq du centre administratif ont été endommagés. 11 personnes retenues ont été évacuées vers le CHU pour des examens de contrôle, sans gravité par la suite.
Il n’empêche, l’administration estime les dégradations lors de cette seule nuit à 250 000 euros ! Depuis, une enquête était en cours et a permis de cibler plus particulièrement deux hommes, âgés de 20 ans et 22 ans, retenus ce soir-là au centre administratif. Deux jeunes placés en garde à vue, ce jeudi matin, par la police de l’air et des frontières en charge des investigations. Deux suspects qui nient totalement les faits selon nos renseignements. lls pourraient être jugés ce vendredi matin dans le cadre d’une comparution immédiate au tribunal correctionnel de Nîmes pour “des dégradations par un moyen dangereux”, et “mise en danger de la vie d’autrui”…
21/08/2023
20/08/2023
Profitant d’une panne d’électricité, des retenus du centre de rétention de Nîmes ont mis le feu à 14 chambres. 6 en ont profité pour s’évader. 11 ont été transportés au CHU. Une enquête est en cours.
Samedi 19 août 2023 survient dans la soirée une panne d’électricité au centre de rétention administratif (CRA) de Nîmes. Des retenus en profitent alors pour arracher des caméras de surveillance, briser des portes et mettre le feu à 14 chambres, dans trois zones de l’établissement.
[…]Les évadés étaient retenus dans un centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière à Nîmes (Gard). Ils ne présentent pas de « profil terroriste ou inquiétant ».