En quelques jours, Rich Men North of Richmond, et son interprète jusqu’ici totalement inconnu, Oliver Anthony, ont surclassé Taylor Swift, Morgan Wallen ou Olivia Rodrigo pour prendre la première place du classement Billboard Hot 100 daté de la semaine du 26 août (…) c’est la première fois qu’un auteur-compositeur encore totalement anonyme quelques jours auparavant réalise un tel exploit.
Sur une guitare aux accents bluegrass, un sous-genre originaire des Appalaches, les paroles dénoncent la dureté de la vie de la classe ouvrière et des plus démunis face aux privilèges des nantis. Le refrain et le titre font référence aux élites de Washington, la capitale fédérale, située à 175 kilomètres « au nord de Richmond », la capitale de la Virginie et ancienne capitale des confédérés et partisans de l’esclavage pendant la guerre de Sécession.
Les accents populistes de la chanson « penchent indéniablement à droite », analyse le New York Times, qui souligne des références à certains mythes complotistes, qui prêtent notamment à la classe politique américaine des pratiques pédophiles généralisées .
Pour le New York Post (…) la quête d’un chanteur, qui vivrait « dans une caravane à Farmville, Virginie », ne se résume pas à la « lutte des classes », mais tire ses inspirations dans « le libertarisme qui a donné naissance à la révolution américaine ».
Rassurons cependant nos nombreux lecteurs progressistes, Oliver Anthony qui a depuis été interviewé par les médias américains considère les USA comme “le melting pot du monde, ce qui fait sa force est sa diversité…” (Merci à Gaulois NZ)