Seul leader de gauche à avoir gagné en popularité depuis un an, le leader communiste fonce, et rêve déjà à 2027.
Plus largement, le peuple de gauche le regarde comme un leader qui réenchante, un peu, la lutte. Sa stratégie a le mérite de la clarté : retrouver un centre de gravité idéologique et historique proche des préoccupations populaires, dont les autres composantes de la Nupes se seraient éloignées.
[…]À « L’Humanité », on le surnomme « Franck Dubosc » ou « Ciotti ». Peu lui chaut !
Une anecdote en dit long sur le personnage. Lors d’un meeting à Toulouse, l’équipe lui avait réservé une chambre dans un hôtel quatre étoiles. « Vous déconnez ou quoi ? ! » Ce fut le seul coup de gueule de sa campagne. « Il est perçu comme proche des gens, il est concret, il parle vrai, il ne recherche pas l’outrance inutile », décrypte Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’Ifop, qui rappelle que le député du Nord est la personnalité de gauche préférée des Français, avec 42 % de bonnes opinions, 12 points devant Jean-Luc Mélenchon. « Ni Dieu, ni sauveur, ni tribun… ni Mélenchon ! », chantent d’ailleurs les jeunes communistes, dans une version revisitée de l’Internationale.
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