L’été italien touche à sa fin et avec lui s’achève le pic d’une saison touristique marquée par une série de moments incongrus, impliquant des voyageurs étrangers désireux de laisser la trace de leur passage sur certains des joyaux architecturaux du pays. Le dernier épisode en date concerne Florence, ville d’art sans pareille, qui s’est réveillée le 23 août pour retrouver un de ses sites les plus emblématiques souillé par des graffitis.(…) Deux touristes appartenant à un groupe venu d’Allemagne, confondus par les caméras de surveillance, ont été identifiés le jour même comme les responsables des dégradations. (…)
Ces incidents ont fait l’objet d’une couverture médiatique généreuse et de réactions outrées et répétées de représentants des autorités, membres du gouvernement ou directeurs de musée. (…)
Avec le retour massif des touristes, revient donc la médiatisation de dégradations spectaculaires. La série d’actes de vandalisme enregistrés cet été intervient d’ailleurs dans un contexte où se font entendre des critiques au sujet d’un « surtourisme » qui dépasserait les capacités des destinations les plus populaires du pays.
