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Annelies Bulté, 40 ans, avait commandé une tablette Samsung au milieu de l’été. Au début du mois d’août, cette habitante d’Heusden s’apprêtait à déballer son colis après réception d’un e-mail de bpost. “Votre colis vient d’être livré”, lui a annoncé l’entreprise postale. Or, personne n’a sonné à sa porte et elle n’a trouvé aucun colis devant sa maison ou dans sa boîte aux lettres. “Quelque chose ne tournait pas rond”, dit-elle.

Des dizaines de cas similaires
Annelies n’a aucun doute: sa tablette a dû être volée. Elle a immédiatement appelé bpost pour savoir où est passée sa tablette. “Quelques jours plus tard, on nous a dit qu’ils s’étaient adressés au livreur, qui avait mis le colis “en sécurité devant la porte”. Mais c’est impossible, nous avons attendu à la maison toute la journée. J’ai aussi appelé Samsung. Ils vont porter plainte et réexpédier la tablette dès qu’elle sera de nouveau en stock.”

C’est la soupe à la grimace pour Annelies, qui a partagé sa mauvaise expérience sur un groupe Facebook de sa commune. Des dizaines de personnes ont vécu la même chose, a-t-elle constaté avec effroi. Et cela concernait bien souvent des objets électroniques. “Mon smartphone aurait également été livré à ma porte”, raconte Xavier Janssens, qui a répondu à la publication d’Annelies. “Il y avait même une signature. Seulement, personne n’a jamais sonné. Nous avons pu le vérifier grâce aux images de la caméra de la porte d’entrée”, souligne cet homme de 41 ans.

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“J’essaie de faire attention, parce que j’ai déjà vu des collègues se faire pincer”, dit-il. Dans le passé, Younes a travaillé pour d’autres entreprises de livraison. “Des colis sont volés dans tout le secteur. C’est surtout pendant les périodes de forte activité, comme le Black Friday et les vacances, qu’il est facile de les voler. Dans ce cas, on ne se fait pas remarquer. Si vous avez beaucoup de colis à livrer, les services de sécurité ne prendront pas la peine de tout vérifier. Et si vous dites que vous travaillez correctement, ils vous croient généralement”, assure-t-il.

Younes ajoute que les coursiers qui travaillent de manière trop voyante finissent tôt ou tard par avoir des problèmes. “Certains coursiers en font trop et volent cinq à dix colis par semaine. Ils se retrouvent alors rapidement dans le collimateur des sociétés de transport de colis.” Et une fois que c’est le cas, le vol suivant devient beaucoup plus difficile. […]

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