En France, seules deux modes de sépultures sont autorisées: l’inhumation et la crémation. Les partisans de l’humusation, eux, militent pour la légalisation du compostage de nos défunts. «Je suis soucieuse de la protection de notre environnement. Et grâce à l’humusation, je peux l’être jusqu’après ma mort», justifie Florence Valdès, présidente de l’association Humusation France. Une vision partagée par Élodie Jacquier-Laforge. La vice-présidente de l’Assemblée nationale a même déposé, en début d’année, une proposition de loi pour légaliser cette pratique. «J’ai senti que mes collègues étaient très gênés d’aborder ce sujet», explique la députée MoDem qui porte le débat. (…)
Partout où elle est pratiquée ou envisagée, l’humusation suscite la polémique et vient se heurter aux traditions et aux commémorations des morts. (…)
En France, le code civil autorise uniquement l’inhumation et la crémation. Selon la loi, «les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence.» (…)