Le 14 septembre dernier, les policiers ont été exposés à une scène effroyable. Dans la baignoire d’un appartement d’un quartier pauvre du Bas Vernet, à Perpignan, les forces de l’ordre ont découvert le corps d’un enfant de 7 ans, nu, désarticulé et présentant des «traces brunâtres» pouvant correspondre à une congélation. (…)
Les policiers avaient été contactés par les pompes funèbres. L’établissement avait signalé avoir été contacté par un homme, un certain Salim B., 28 ans. Celui-ci réclamait des renseignements concernant la procédure à suivre pour «rapatrier le corps de son fils en France décédé en Algérie», rapporte au Figaro cette source policière. Le croque-mort rappela immédiatement le père, lui demandant où se trouvait l’enfant. «Il est dans le congélateur aux fins de préservation, conformément à la demande du médecin», répondit son interlocuteur, selon nos informations.
Au même moment, les pompiers avisaient le commissariat que deux fillettes âgées de 3 et 4 ans, venaient d’être admises à l’hôpital, «le visage tuméfié», déposées par leur oncle, Cherif B., 33 ans. L’enfant âgée de 4 ans était inconsciente et présentait «un enfoncement de la boîte crânienne». La grand-mère des petites-filles, Lila S., 60 ans, avait rejoint son fils Chérif à l’hôpital. Les premières investigations menées par les enquêteurs révèlent alors que Salim B. est «défavorablement connu de la justice» pour des faits de violences intrafamiliales. Il avait néanmoins obtenu la garde des enfants «en raison de la déficience mentale de leur mère».
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