21/09/23
La crise migratoire actuelle et le drame de Lampedusa devraient rappeler à tous ceux qui l’ont oublié, une des lacunes majeures, volontaires, du projet européen : le refus obstiné des pères fondateurs de définir des frontières, et de se donner les moyens de les faire respecter.
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L’Europe se retrouve alors privée de tous les moyens de la souveraineté : ni armée, ni industrie, ni protection contre les immigrations illégales. Et si on continue comme ça, les partis d’extrême-droite auront beau jeu d’expliquer qu’il faut rendre le contrôle des frontières, internes et externes, de l’Union, aux forces de police de chaque pays. Et cela en sera fini du projet européen. Ce qui se passe en Italie devrait pourtant montrer qu’un gouvernement d’extrême-droite ne peut rien contre l’arrivée de migrants illégaux sans le soutien de ses partenaires européens.