Les offres de vente de Véligo sont nombreuses sur le site. Étonnant lorsque l’on sait que ce deux-roues électrique est exclusivement proposé à la location pour neuf mois maximum, par Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité qui organise les transports dans la région parisienne. Et malgré les demandes répétées des clients satisfaits, ils ne sont pas à vendre. Pourtant, ce vendredi encore, au moins une dizaine d’entre eux étaient proposés sur le site, pour des prix allant de 150 à 250 euros. Soit le dixième de leur valeur.
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Quelques jours plus tard, nous tentons l’expérience, cette fois, au marché aux puces sauvage de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), un autre point de revente que l’on nous a indiqué. Au premier passage, pas de trace du vélo bleu de la région Île-de-France. « C’est plus loin, nous informe un commerçant. Mais attention à ce que vous achetez. Ici, ils sont tous volés. » On a plus de chance au deuxième passage.
Cette fois, sous le pont du périphérique, un jeune homme envoie un message sur son téléphone, assis sur la selle : « Oui, je te le vends 250 euros. Je l’ai moi-même acheté 180 euros », détaille-t-il. Après quelques minutes de discussion, il concède : « Je peux négocier un peu si besoin. » Et quand on lui demande s’il est volé, lui aussi confirme : « Mais ne t’inquiète pas, répond aussi le vendeur. On a retiré le traceur, et avec les Véligo, les contrôles de police se passent bien. Sinon, je ne serais pas là », précise-t-il en souriant malicieusement. Cerise sur le gâteau, il propose même une batterie de secours, en plus de celle qui est déjà sur le véhicule, à prix cassé : 30 euros. « Au cas où tu te la fais voler », lance-t-il, sans ironie.
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Article en intégralité sur Le Parisien
Merci à Turlututu