Ancienne éminence grise de Richard Nixon en 1972, (…) co-créateur du Comité conservateur national d’action politique (NCPAC, ou nick-pack) pour Reagan (…), [Roger Stone] est selon beaucoup de journalistes américains un mystérieux, controversé et fantasque personnage dont le nom apparaît à plusieurs moments clefs de l’histoire politique américaine moderne. (…)
Personne, du côté républicain, ne trouve grâce à ses yeux pour rivaliser avec Trump.(…) Quant à l’identité de cette future égérie conservatrice, Stone tranche. «Je réponds toujours la même chose : pour que je puisse vous dire qui devrait être le vice-président de Trump, dites-moi qui sera le candidat du parti démocrate. Car personne ne peut s’imaginer que ce sera Joe Biden. Il a trop perdu en endurance. Vous l’imaginez tenir trois débats face à Trump dans son état ? Et ça ne sera certainement pas Kamala Harris non plus.»
Qui, alors ? Lorsqu’on lui pose cette question, le stratège et l’architecte du Trumpisme n’hésite pas une seule seconde : «Michelle Obama. (…) Bien sûr qu’elle pourrait. (…) Prenez le fait qu’il y a encore six mois, les médias mainstream ne touchaient pas à un cheveu de Biden alors que maintenant CNN et le Wall Street Journal commencent à publier des sondages qui le donnent perdant. Ils se préparent à le lâcher.»