Le crime a eu lieu en début d’après-midi, dans des locaux professionnels.Vers 14h30, sans que l’on ne sache encore dans quelles circonstances précises, l’homme aurait été atteint d’un tir d’arme à feu. Même si, selon les premières informations remontées jusqu’aux services de police, il a d’abord été question d’un couteau.
La nouvelle de sa mort s’est répandue à toute vitesse dans les rues de la ville, et même au-delà des frontières. « J’ai été appelé du Maroc, confiait une de ses connaissances devant le bâtiment où se massaient encore quelques dizaines de curieux en début de soirée », les yeux rivés sur l’entrée de l’immeuble alors que l’Identité judiciaire réalisait prélèvements de traces et indices sur la scène de crime.
Compte tenu du profil de la victime, qui par le passé a été impliqué dans le trafic de stupéfiants, le parquet de Nanterre a saisi la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. En 2015, Ahmed K. avait été jugé dans une affaire de 800 kg de résine de cannabis entreposé dans une Citroën C5. L’un des membres de l’équipe effectuait les livraisons dans des véhicules de la même marque, ce qui avait valu aux trafiquants le surnom de « gang des Citroën ». Trois ans plus tôt, Ahmed K. était parti en cavale pour échapper à une condamnation à six ans de prison, toujours pour trafic de stupéfiants. Mais depuis, l’homme n’avait plus fait parler de lui.
