Un étudiant de 18 ans a fait preuve d’un grand courage alors qu’un homme le menaçait et le séquestrait à son domicile du Pecq (Yvelines).
Marc est poussé jusqu’à sa chambre. Le voleur s’empare de 10 euros et d’un iPhone. Aux suppliques de Marc de lui laisser son ordinateur contenant ses cours, il répond par un coup de manche de couteau sur la tête.
Pendant près de quatre heures, Belkacem va faire vivre un enfer au jeune homme de 18 ans. Il l’oblige à le suivre pour fouiller la maison, couteau à la main, et l’éblouissant avec sa lampe.
Il a faim ? Il se sert dans le frigo. Il a soif ? Il tape dans le bar et boit à pleine gorgée du whisky. Il s’impatiente ? Il frappe Marc.
(…)
Et puis… Tout va déraper. À l’étage, Belkacem attache Marc à un tabouret. Il lie ses pieds à la rambarde de l’escalier. Il attache ses cuisses et ses mains avec des ceintures. Il lui bande les yeux.
Il téléphone et revient en annonçant : « Si tu ne me dis pas où est l’argent, je dois te trancher le visage. »
Pour lui laisser le temps de la réflexion, Belkacem s’offre une douche d’une trentaine de minutes. Puis il revient en portant les vêtements de Marc.
Il fait déjà jour lorsque l’homme lui lance. « T’as des capotes dans ton sac. T’es un PD ? » Il lui demande de lui faire une fellation. Marc refuse à deux reprises.
(…)
En face de lui, Belkacem, 19 ans, ne se livre pas autant. « Il dit des choses justes. Et il en exagère. Ce soir-là, j’étais saoul et j’avais pris de la cocaïne. Je m’excuse pour la violence. »
« L’horreur à distance »
Il confirme être rentré en France clandestinement voici 3 ans. Il a cultivé cinq identités différentes. Et presque autant de condamnations. Sa vie se résume à passer de maison en maison. De squat en squat.