Ce vendredi matin, en sortant de cours, un élève de seconde du lycée Pierre-d’Ailly, à Compiègne (Oise), a été apostrophé par une de ses professeurs. L’adolescent de 14 ans, n’ayant pas apprécié la remarque qu’il jugeait peut-être trop sévère, aurait alors lancé qu’il allait faire « pareil qu’à Arras et à Bruxelles ». S’en sont suivis des menaces d’attentats et des propos en référence à Hitler. « Il a dit qu’il avait eu raison de faire ce qu’il a fait », explique une source au Parisien. Choqués par ses paroles, certains de ses camarades en auraient référé à la direction, tout comme l’enseignante concernée.
L’adolescent s’est alors retrouvé dans le bureau de la proviseure et aurait réitéré ses allégations, mais d’un ton moins assuré qu’à l’intercours. Pendant l’entretien, la responsable a voulu voir son portable, mais ce dernier a refusé de le lui donner, ce qui a entraîné un appel aux forces de l’ordre. « Il était en train d’effacer des informations dans son téléphone à ce moment-là », explique-t-on en interne. (…)
(…) interpellé vers 14 heures et placé en garde à vue au commissariat de Compiègne pour s’expliquer. « C’est un élève perturbateur qui aurait déjà fait l’objet de plusieurs conseils de discipline, précise un proche du dossier. Il aurait des problèmes familiaux assez conséquents et aurait mal réagi. » (…)
« (…) Il n’avait pas d’arme. C’est un gamin remuant, il est connu. Il a tenu des propos disproportionnés, car il est d’une nature provocante. »