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26/10/20213

« Nous interpellons quelqu’un le matin et l’arrêtons de nouveau l’après-midi »

Les chiffres qu’il a donnés sur la part des clandestins parmi les personnes arrêtées par la police à Bruxelles rejoignent ceux d’autres communes belges : la ville flamande de Vilvorde indique par exemple avoir arrêté 67 immigrés clandestins, sur 147 arrestations au total depuis le début de l’année.

Même en cas d’infraction pénale, ces arrestations restent le plus souvent sans conséquence, déplore Michel Goovaerts. «Parfois, nous interpellons quelqu’un le matin et l’arrêtons de nouveau l’après-midi», explique-t-il. «Vous ne pouvez pas renvoyer les Marocains, les Algériens et les Tunisiens parce que leurs pays d’origine préfèrent se débarrasser d’eux. Et on manque de place et de personnel dans les centres d’asile fermés. Vous pouvez imaginer la frustration de nos policiers», ajoute-t-il.

En Belgique, les spécialistes de la radicalisation islamiste s’inquiètent également du vivier que représentent ces clandestins délinquants pour les organisations terroristes. Le cofondateur du centre de déradicalisation Ceapire, Ilyas Zarhoni, a notamment déclaré que «les personnes en situation irrégulière sont hors des radars pour les structures de prévention et de lutte contre la radicalisation».

Le Figaro


23/10/2023

Dans la capitale, la moitié des personnes interpellées durant le mois de septembre étaient en séjour illégal, indique Michel Goovaerts, chef de corps de la police bruxelloise, à nos confrères du Tijd. Sur les 595 arrestations, 298 concernaient des clandestins. Un tiers d’entre eux n’avait rien commis de répréhensible, en dehors du séjour illégal. Deux tiers en revanche avaient commis des délits, comme le vol à l’arraché, précise le chef de corps.

La Libre


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