Un conducteur de métro de la STIB licencié pour faute grave. Motif : une action menée en plein travail en faveur de la Palestine.
Des voyageurs auraient porté plainte, d’autres ont signalé les faits sur réseaux sociaux. Les ressources humaines de la STIB ont convoqué le conducteur à la fin de son service afin de le licencier sur-le-champ, pour faute grave.
Selon la société, l’agent a violé les règles internes en matière d’exploitation du métro en gardant les portes de son véhicule fermées à l’arrêt Trône. “Inacceptable“, nous dit-on. Mais aussi en ne respectant pas le principe de neutralité au travail, qu’elle soit politique, philosophique ou religieuse.
Il leur a en substance dit de façon relativement brouillonne que « il était Français, que c’était un devoir de citoyen de défendre les droits de l’Homme, que c’était contraire aux droits de l’Homme de « déporter » plus d’un million de Gazaouis et, que du coup, il ne desservirait pas la prochaine station, mais que les voyageurs pourraient descendre à la station suivante ».
[…]La lettre de licenciement a été présentée à l’agent. Finalement, le conducteur a préféré démissionner de lui-même.