27/10/23
23/10/23
Compte X (ex-Twitter) de l’Union Bélâbraise
23/03/23
21/03/23
À Bélâbre (Indre), le conseil municipal a tranché. Dans ce village de 900 habitants, l’association Viltaïs prévoit d’ouvrir, prochainement, un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de 38 places dans une ancienne chemiserie. Mais le 14 mars dernier, deux entrepreneurs se sont présentés devant le maire pour lui proposer un projet alternatif de rachat du bâtiment et de création d’emplois dans le numérique. Réunis exceptionnellement ce lundi 20 mars pour discuter des deux projets, les élus municipaux ont, selon le collectif « Non au CADA à Bélâbre », « préféré maintenir le projet de CADA et refuser le projet d’une entreprise qui aurait créé une vingtaine d’emplois ». L’antenne Reconquête de l’Indre, également investie dans la lutte contre ce CADA, a réagi sur Twitter, dénonçant la décision d’élus « idéologues ».
Une réunion est organisée par le maire de Bélâbre, ce vendredi 24 mars, « en présence des responsables de Viltaïs, des services de l’État et d’élus qui apporteront leur expérience de centre de demandeurs d’asile ». Son objectif : convaincre les associations d’opposition au projet, les commerçants et autres forces locales du bien-fondé de l’ouverture du CADA qui est, selon l’édile, « porteur d’avenir ». Des habitants, hostiles à l’accueil de migrants dans leur village, promettent de ne pas se résigner et de poursuivre leur combat.
16/03/23
Ils ont fui à la campagne pour échapper à l’insécurité et l’immigration des banlieues… et on les poursuit en leur envoyant des migrants.
Reportage VA+ Intégral :
12/03/23
Ce samedi 11 mars, deux cents manifestants opposés au projet de Cada sur la commune de Belâbre ont fait face à trois cents personnes venues soutenir le maire Laurent Laroche et dire leur volonté d’accueillir des demandeurs d’asile.
Ludivine s’avance. Elle traverse l’espace séparant les deux camps. Fondatrice de l’association l’Union Belâbraise, elle s’oppose farouchement au projet et vient le dire aux pro-Cada : “Ce n’est pas adapté à notre territoire ! Nous n’avons déjà pas d’emplois, pas de transport ! Je crains le choc culturel ! Et tout ce qu’on ne maitrise pas… Regardez à Argenton… Les commerçants demandent la vidéosurveillance suite à l’explosion des violences !“. Faux, lui répond Jean Luc Labbé, élu à Argenton-sur-Creuse, où il y a en effet un centre de demandeurs d’asile. “De quel Argenton parle t-on ? J’y vis et tout va bien ! Au début il y a eu des inquiétudes, mais tout se passe bien!“
Ludivine s’inquiète du coût du projet et estime que la vente du site de l’ancienne chemiserie à une association qui souhaiterait y installer un centre d’accueil de demandeurs d’asile s’est faite “en catimini“. Sentiment partagé par Yolande, habitante de Belâbre opposée au projet : “On va le mettre dans un ghetto. C’était un village sympathique, il est en train de se dégrader. Ces gens ne pourront pas s’adapter“.
(…) Mais ces opposants locaux ont mobilisés bien au delà du territoire : parmi les 200 manifestants anti-Cada, la plupart ne sont pas du canton. Des militants du parti Reconquête venus des départements voisins, des élus du RN, des militants d’extrême droite arrivés de Paris spécialement pour cette manifestation forment le gros des rangs. Au delà de cette problématique locale, ils dénoncent la politique d’immigration d’Emmanuel Macron. Une situation qui exaspère les contre-manifestants.
25/02/23
21/02/23
Après la Bretagne et la Corrèze, c’est dans le Berry que Viltaïs, association à la tête d’un réseau d’hébergements pour migrants, prévoit d’ouvrir très prochainement un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Une nouvelle fois, les riverains ne semblent pas avoir été consultés…
Une population tenue à l’écart
« Nous avons le sentiment d’avoir été trahis par notre maire. » À Bélâbre (Indre), dix jours après le dernier conseil municipal, la colère ne retombe pas. Sans les avertir, le maire a décidé de vendre l’ancienne chemiserie à l’association bourbonnaise pour en faire un centre pour demandeurs d’asile. Adopté lors du dernier conseil municipal (13 voix pour, 2 contre), la vente doit être ratifiée par le maire d’ici le 28 février prochain, pour la modique somme de 40.000 euros. Une fois réhabilitée, cette ancienne friche industrielle pourra accueillir au maximum 38 migrants.
Comme Corlay (Côtes d’Armor), les habitants du village ont été tenus à l’écart. « Jusqu’au vote, nous avons eu aucune information de la part de la mairie » s’insurge une Bélâbraise auprès de BV. « Tout se fait en catimini » dénonce un de ses voisins. Aucune communication ne semble avoir été faite par la municipalité en amont. Seule une publication sur les réseaux sociaux de Viltaïs annonçait des offres d’emploi pour s’occuper du prochain CADA Solïs dans l’Indre. Une annonce passée inaperçue à Bélâbre… Ce n’est donc qu’avec la publication des délibérations du conseil municipal que la population locale a pu prendre connaissance du projet. « Quand nous avons découvert le vote, il y a eu une levée de boucliers dans le village » nous explique une riveraine. Pour beaucoup, l’incompréhension domine. « Bélâbre est une commune rurale, où il n’y absolument aucun boulot… » réagit Jean-Michel Perroux, candidat Reconquête aux élections législatives, qui s’interroge encore sur la volonté de répartir les migrants à la campagne. Contactée à plusieurs reprises, la mairie n’a pas donné suite à nos sollicitations.