28/10/202
Ruben Chicheportiche, 36 ans
Soldat franco-israélien, Ruben est tombé au combat le 7 octobre, a confirmé Tsahal. Père de quatre enfants, « il était né en France et avait émigré à l’âge de 5 ans », a expliqué au Parisien sa veuve, Tsofia.
Il a été assassiné aux côtés d’un compagnon d’armée, après avoir quitté son domicile précipitamment lors de l’attaque, muni d’une arme à feu. Face à des terroristes armés de fusils automatiques, il n’a pas pu se défendre, rapporte le journal Yeshuvnik.
Marc Pérez, 51 ans
Il était parti chercher sa fille, il n’est jamais rentré. Marc Pérez avait été averti par sa fille du massacre en cours au festival « Tribe of Nova », alors il a foncé dans sa voiture pour la sauver. Alors que la jeune fille est parvenue à « s’enfuir des lieux », la famille n’avait plus de nouvelles du père depuis le samedi matin de l’attaque. Elle redoutait pendant plusieurs jours qu’il n’ait été enlevé par le Hamas, n’ayant pas retrouvé son corps dans les hôpitaux israéliens.
Mais « l’armée israélienne a annoncé son décès à la famille » le 12 octobre, a confirmé Nathanaël Majster, avocat des proches de Marc Pérez. Il a annoncé le même jour que la famille venait de déposer plainte contre le Hamas pour « crime contre l’humanité ». La plainte dénonce le « mode opératoire des massacres et enlèvements de civils », mais aussi « l’idéologie qui sous-tend ces massacres », accusant le Hamas « d’intention génocidaire ».
Nathan Liard, 20 ans
Lui aussi était un soldat de Tsahal mort au combat. Nathan Liard, qui venait tout juste de fêter ses 20 ans, a été tué par les terroristes du Hamas, quelques heures après leur incursion sur le territoire israélien le 7 octobre. Ce soldat franco-israélien a été enterré quatre jours plus tard, dans le cimetière militaire de Netanya, au nord de Tel-Aviv.
« C’est un enfant qui a combattu le terrorisme avec toute sa force. Il était blessé. Il a demandé à l’ambulance de s’arrêter pour aller combattre à nouveau parce qu’il a vu des terroristes rentrer dans des maisons. Et pour cela, il a perdu la vie. Il a été d’un courage exceptionnel », a témoigné lors des obsèques Stéphane, un proche de la famille, auprès de nos confrères de franceinfo.
Valentin Ghnassia, 22 ans
« C’était un soleil. » Pour Chloé, Valentin restera toujours son « petit frère ». Ce soldat franco-israélien avait 22 ans lorsqu’il a été tué par les terroristes du Hamas alors qu’il intervenait avec son unité au sein du kibboutz de Beeri, le 7 octobre. Il avait grandi à Montpellier (Hérault), ville dans laquelle il avait obtenu une licence de droit et où sa famille réside toujours. L’étudiant avait participé avec succès au concours de plaidoirie de l’université en 2019, en terminant finaliste.
La suite des portraits sur Le Parisien
35 Français ont été tués dans les attaques du Hamas selon le dernier bilan officiel. La France qui, après Israël, est le pays le plus touché par ce massacre du 7 octobre. Neuf Français sont toujours portés disparus.
19/10/2023
Israël : 8 Franco-Israéliens morts et une vingtaine de disparus dont un enfant de 12 ans (MàJ : 28 Français décédés, 7 autres portés disparus)
Un nouveau bilan vient de tomber: le Quai d’Orsay fait état de 28 Français morts et 7 toujours portés disparus.
16/10/2023
Après l’attaque terroriste du Hamas sur Israël, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé samedi soir la mort de 17 Français. Une quinzaine d’autres ressortissants est portée disparue. Des vols ont été spécialement affrétés par Air France pour rapatrier des Français qui n’ont pas pu rentrer.
Depuis le début de l’attaque du Hamas samedi matin contre Israël, le conflit a fait au moins 1 300 morts côté israélien, et près de 2 215 morts côté palestinien. Le nombre total de blessés approche les 12 000 (plus de 8 714 côté palestinien, 3 200 côté israélien). Par ailleurs, 1 500 combattants du Hamas ont été tués lors de l’attaque.
(…)
10/10/2023
8 Français morts et 20 portés disparus après les attaques du Hamas en Israël, selon un nouveau bilan
Au moins 8 Français sont morts et 20 autres sont portés disparus selon un nouveau bilan annoncé par Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères.
Les horreurs du Hamas n’ont pas de limite d’âge. Alors que l’attaque du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza a fait plusieurs centaines de morts et de disparus depuis samedi, plusieurs ressortissants français sont à déplorer parmi les victimes.
« Nous déplorons le décès de deux compatriotes et sommes sans nouvelles de quatorze autres dont la situation est considérée comme très inquiétante. Ce nombre est encore susceptible d’évoluer », a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué publié lundi soir. Parmi les disparus se trouve « un enfant mineur de 12 ans », poursuit-il.
Sa mère et ses sœurs sont également françaises
L’enfant français porté disparu se nomme Eitan. Âgé de 12 ans et demi, il vit avec sa famille dans le kibboutz de Nir Oz, situé au sud d’Israël, à seulement quelques centaines de mètres de la bande de Gaza. Il a été enlevé samedi à moto par des terroristes du Hamas, selon sa tante Ayala Yahalomi. Elle affirme qu’Ohad, le père d’Eitan, est lui aussi porté disparu.
