En 2021, le gouvernement, par la voie du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a prononcé la dissolution de plusieurs associations et groupements basés à Lyon dont le Groupe Antifasciste Lyon et Environs (dit « la GALE ») et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie. Chacune de ces organisations a demandé au Conseil d’État l’annulation de sa dissolution.
Le Conseil d’État a jugé ce jeudi que les dissolutions du Groupe Antifasciste Lyon et Environs (GALE) et de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie étaient « adaptées, nécessaires et proportionnées à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public ».
« Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs a publié des images de violences à l’encontre de policiers, accompagnées de textes haineux et injurieux, ou encore des messages approuvant et justifiant des violences graves envers des militants d’extrême-droite, entraînant des appels à la violence que le groupe n’a pas tenté de modérer », souligne le Conseil d’Etat, qui estime que sa dissolution, fondée sur le 1° de l’article L. 212-1, « n’était pas illégale ».
Autre organisation lyonnaise dans le viseur du gouvernement, la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, dont la dissolution avait également été prononcée. Le Conseil d’Etat rappelle que l’organisation « a publié des propos tendant à imposer l’idée que les pouvoirs publics, ou encore de nombreux partis politiques et médias, seraient systématiquement hostiles aux musulmans et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour leur nuire »
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