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Le président de la République a reçu, lundi, à l’Elysée, les représentants des cultes. Selon ses visiteurs, il a appelé à expliquer les valeurs universalistes de la France et à éviter toute « concurrence victimaire ».

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La rencontre de lundi a eu lieu dans un contexte de critiques à l’égard des instances musulmanes, dont les principales figures n’étaient pas présentes dimanche à la manifestation. C’était le cas de Chems-eddine Hafiz et de Mohammed Moussaoui. Invité sur Franceinfo lundi matin, Joël Mergui, président du consistoire israélite de Paris a regretté leur absence : « On n’a pas vu les instances musulmanes appeler massivement à venir manifester. » Pour autant, il a indiqué avoir vu « quelques imams » : « Je remercie les musulmans qui étaient présents et les musulmans qui se sont exprimés pendant toute cette période. »

Lundi, le rabbin Moché Lewin, conseiller spécial du grand rabbin de France, a annoncé sa démission de la commission d’adaptation du discours de l’islam en France, créée par la Grande Mosquée. « Le refus de qualification de terroriste du massacre perpétré par le Hamas en Israël, le 7 octobre, et de participer à la marche pour la République et contre l’antisémitisme, sont les points de divergences fondamentaux », a-t-il écrit dans un communiqué.

Alerter contre les discours essentialisant

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a redonné, lundi, les raisons de son absence de la marche. « Je n’ai pas de leçon à recevoir de lutte contre l’antisémite. La Mosquée de Paris a toujours été extrêmement active dans la lutte contre l’antisémitisme », a-t-il ainsi indiqué. Mais « il aurait fallu que la marche soit aussi au nom de la lutte contre le racisme, c’était important », a-t-il ajouté. Et d’insister : « L’antisémitisme ne passera pas par les mosquées de France. »

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Le Monde

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