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01/01/2024

Le 11 novembre, un sans-abri en situation irrégulière a violé à Paris deux jeunes femmes, dont Claire. Son témoignage avait tourné en boucle sur les plateaux télévisés. Mathilde, la première victime de cet homme, sort du silence.


« Je condamne tout autant l’extrême droite que les féministes de gauche »

« Je comprends la colère de Claire. J’entends sa détresse, insiste cette étudiante en droit et en communication, aux yeux en amande noirs et aux traits fins. Mais je déplore l’instrumentalisation politique de sa souffrance. Je condamne tout autant l’extrême droite, qui a récupéré son témoignage, que les féministes de gauche et leur silence assourdissant. »

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Persuadée, à tort, qu’il veut la voler, Mathilde lui propose de prendre ce qu’il veut. La jeune femme crie, se débat, tente de négocier. « J’ai essayé de l’humaniser au maximum. Je voulais qu’il comprenne que j’avais une vie, moi aussi. » Peine perdue. L’homme resserre son étreinte. « Il me dit qu’il me veut, moi. Il veut trouver un endroit tranquille. »

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Depuis les faits, la jeune femme lutte contre son syndrome de stress post-traumatique. Elle ne dort plus la nuit. Si elle finit par s’endormir, épuisée, elle se réveille souvent brutalement, en plein cauchemar. Ses beaux cheveux de jais tombent les uns après les autres. « Je perds l’appétit. Je sursaute. J’ai l’impression que tout le monde est mauvais. Je vois des agresseurs et des victimes partout. Y compris chez les personnes très proches de moi », soupire la jeune femme. Sa trithérapie préventive contre le VIH la vide ses dernières forces. Elle a tout plaqué : la fac, ses engagements associatifs, ses sorties. « Je ne peux plus aller dehors seule. Et si je sors, toujours avec quelqu’un, c’est avec ma bombe lacrymogène dans la poche ».

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Le Parisien


20/12/2023

Bartolomé Lenoir, journaliste : Immédiatement après les faits, comment avez-vous été prise en charge ?

Claire : La police judiciaire a pris ma déposition et m’a indiqué qu’une autre jeune fille s’était sans doute fait violer une heure avant moi sans doute par le même individu, à dix minutes à pied de chez moi. Ils ont été très coopératifs, ils sont vraiment rodés. Ils ont été très professionnels. Après cela, il faut aller aux Unités Medico-Judiciaires, où on passe une batterie de tests. 

Le lendemain, la déposition intégrale a duré quatre heures. Mais après, on vous lâche dans la nature. Si la police a très bien fait son travail, je trouve qu’il y a eu un problème de suivi psychologique. Il n’y a aucun véritable système mis en place. On vous donne des papiers, certes, mais cela s’arrête à ça. Il y a très peu de psychologues à disposition de la police.

Il faut prendre l’aspect psychologique davantage en compte. La victime se sent tout à fait délaissée.

(…)

BL : Vous avez exprimé une volonté de vous engager. Que souhaitez-vous faire ? 

Claire : Les médias – surtout de gauche – ont déformé mes propos en affirmant que je souhaitais m’investir en politique et que j’étais d’extrême-droite, mais pas du tout. Je dénonce simplement les faits que j’ai vécu et les gens en font ce qu’ils veulent. Mais je ne m’engage pas en politique, il n’y a pas de message politique. La gauche politise pour ne pas voir la réalité : aucune féministe de gauche n’est venue me parler.

Je veux faire bouger les choses en prenant la parole, pour faire comprendre aux citoyens qu’il y a des problèmes provoqués par la non-application des lois. Je souhaite porter un podcast qui permette aux femmes victimes de viol ou agressée, de témoigner pour que la parole soit libérée.

(…)

BL : Que pensez-vous des positions de la gauche sur l’immigration ?

Claire : Leur monde parfait n’a aucun lien avec la réalité, ils sont enfermés dans leur maison dorée. Mon message aurait été différent si je n’avais pas été violée par un homme sous OQTF, mais j’aurais témoigné aussi. Là, puisque le violeur est sous OQTF, le message les révolte : mais c’est comme ça.

Une certaine idée (partagé par Amaury Bucco sur X, ex-Twitter)


19/12/2023

Le site / magazine Madmoizelle, se revendiquant “féministe” :


18/12/2023


17/12/2023

TÉMOIGNAGE – Agressée en novembre, cette jeune femme de 26 ans souhaite prendre la parole pour «faire bouger les choses d’un point de vue politique».

(…)

Si Claire se confie au Figaro, c’est aussi parce qu’elle ressent une immense colère. «Si cette OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) avait été exécutée , ça ne serait pas arrivé. Toutes les semaines, on entend des histoires avec des femmes agressées par des personnes soumises à des OQTF ou qui sont récidivistes. Ce n’est pas normal, ce n’est pas un sujet qu’on doit laisser passer. Il faut faire bouger les choses d’un point de vue politique», estime la jeune femme.

Parmi ses objectifs aujourd’hui : «alerter les femmes concernant l’insécurité et donner des conseils à celles qui vont subir ce genre de choses». «Après la déposition à la police, on se sent très seule. Il y a un manque de suivi. On ne sait pas à quel avocat s’adresser, à quel psy…. Ça pourrait être intéressant de lancer une application pour proposer des solutions. J’aimerais aussi créer un podcast avec des témoignages de femmes qui ont vécu ce genre d’agressions et qui racontent leur reconstruction», ambitionne Claire.

Le Figaro


16/11/2023

« Je fais des cauchemars. Je n’arrive plus à dormir… Je ne peux plus sortir seule de chez moi… » : Claire a été étranglée et violée samedi à Paris dans un hall d’immeuble par un migrant centrafricain sous OQTF (MàJ)


15/11/2023

Un homme suspecté d’avoir violé deux femmes samedi 11 novembre à Paris «a été mis en examen pour viol avec arme et pour viol aggravé par le fait qu’il a été commis en concours avec un autre crime (le premier viol)», indique le parquet de Paris, sollicité par Le Figaro. Le suspect a été placé en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis, poursuit le parquet.

L’auteur, né en 1998, se dit sans domicile fixe, de nationalité centrafricaine et est visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), nous précise une source policière.

Le Figaro


12/11/2023

Les faits ont eu lieu samedi dans les parties communes de deux immeubles. Un suspect, se déclarant sans domicile fixe et de nationalité centrafricaine, a été interpellé.

(…) Selon nos informations, l’auteur, né en 1998, se dit sans domicile fixe et de nationalité centrafricaine. Il serait également visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), précise une source policière.

Vers 16h, une jeune femme baby-sitter âgée de 19 ans a été suivie par un homme alors qu’elle se rendait chez son employeur, rue Pierre Demours, dans le 17e arrondissement. Une fois dans le hall d’immeuble, l’individu lui a imposé une fellation sous la menace d’une arme blanche.

Une heure et demie plus tard, une autre jeune femme de 27 ans a été agressée dans des circonstances similaires dans la cour de sa résidence, rue Vézelay, dans le 8e arrondissement. La victime a été étranglée et plaquée au sol. Son agresseur, là aussi, lui a imposé une fellation avant de s’enfuir.

(…) Le Figaro


11/11/23

INFO ACTU17. Un jeune homme de 25 ans a été interpellé ce samedi après-midi sur les Champs-Élysées à Paris, soupçonné d’avoir commis un viol et une tentative de viol dans le même secteur. Les victimes, âgées de 19 et 27 ans, ont été suivies et agressées dans des halls d’immeubles. Les policiers sont parvenus à retrouver rapidement l’auteur présumé des faits qui a été placé en garde à vue.

Il était environ 16 heures lorsqu’une jeune femme de 19 ans, baby-sitter, est entrée dans le hall d’immeuble de ses clients, rue Pierre-Demours dans le XVIIe arrondissement de la capitale. Soudain, la jeune femme se rend compte qu’elle a été suivie par un inconnu. L’homme la menace et aurait exhibé une arme blanche. “Il lui a ordonné de se déshabiller et l’a plaquée au sol en l’étranglant”, expose une source proche de l’affaire. L’agresseur a ensuite imposé une fellation à sa victime. Il lui a arraché son sac de courses et a pris la fuite.

(…) Une jeune femme de 27 ans a elle aussi été suivie par un inconnu dans un hall d’immeuble. Elle a subi une tentative de viol mais l’auteur a finalement pris la fuite. Les policiers découvrent en l’interrogeant que l’auteur correspond à celui qui a violé la jeune femme de 19 ans dans le XVIIe.

(…) Cet homme de 25 ans est immédiatement interpellé. Il a été placé en garde à vue dans les locaux du premier district de police judiciaire (DPJ), chargé des investigations dans cette enquête. Selon nos informations, cet homme est déjà bien connu des services de police pour des faits de droit commun. Il serait sans domicile fixe.

Actu 17

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