(…) Face à ce drame, les charlatans du débat public : intellectuels, journalistes ou hommes politiques, autoproclamés leaders du camp du bien, tentent d’étouffer l’attaque et ses motifs. Ils parlent d’une « rixe », « d’un affrontement » ou « d’une bagarre entre jeunes », refusent d’évoquer le profil des assaillants, et hurlent à la récupération politique de « l’extrême droite » (pour quiconque ose relayer les dizaines de témoignages qui décrivent les agresseurs). S’il est trop minable pour lui accorder trop d’importance, le bruit médiatique des derniers jours illustre la couardise et l’indécence de progressistes de pacotille, plus soucieux de leur place dans le camp du bien que de la vérité sur la mort d’un adolescent. En minimisant, étouffant et contestant la réalité de la menace, ils collaborent avec nos bourreaux.
(…) Le Dauphiné Libéré a recueilli le témoignage de deux jeunes présents qui se souviennent des mots de leurs agresseurs : « on est là pour planter des blancs ».
L’enquête devra recouper des éléments permettant de confirmer la motivation raciste de l’attaque. Sans idéologie ni occultation du réel, les magistrats devront se prononcer sur un phénomène qui explose en France : le racisme anti-blanc. Il n’est pas de pire déni de justice, que celui de vivre une violence croissante, sans avoir même le droit de la dénoncer, de la reconnaître et de la nommer. Ceux qui dénient le droit aux Français de qualifier cette violence ajoutent aux malheurs des victimes et retardent les mesures de protections qui s’imposent d’urgence.
La négation du réel est un mal profond. Pendant que ceux qui dénoncent le racisme anti-blancs sont sommés de s’expliquer devant les tribunaux médiatiques du politiquement correct, les victimes se multiplient et n’ont guère le droit qu’aux bougies et aux marches blanches. Dès lors qu’ils dénoncent leurs bourreaux, ils sont ostracisés, leur parole est discréditée, niée. Mais le peuple est lucide et les Français ressentent, pour une écrasante majorité, la menace qui plane sur leurs vies. Bien que puissants et influents, les fossoyeurs de la vérité sont minoritaires et le réel leur donnera tort. Au fond, peu importe l’issue de ce débat, ce qui compte c’est la survie du pays.