Le succès du parti de Geert Wilders aux Pays-Bas repose entre autres sur son aversion pour l’islam. D’autres États ont imposé des interdictions aux musulmans.
La retentissante et inattendue victoire du Parti de la Liberté néerlandais (PVV) lors des législatives de mercredi dernier a braqué les projecteurs sur son président et fondateur Geert Wilders. Chacun s’est penché sur le programme qu’il pourrait désormais mettre en œuvre s’il parvenait à former une coalition au sein du Parlement de La Haye. Outre l’arrêt de l’immigration (220.000 entrées aux Pays-Bas en 2022 soit dix fois plus qu’en 2002), l’organisation d’un référendum sur la sortie de l’Union européenne et la fin de toute aide à l’Ukraine, le vainqueur des élections a annoncé dans son manifeste qu’il interdirait les mosquées, les écoles musulmanes et la diffusion du Coran.
[…]En Europe, un chef de gouvernement s’est imposé comme contempteur de l’islam : le Premier ministre slovaque Robert Fico. Réélu en septembre dernier après avoir dû démissionner cinq ans plus tôt, le chef du parti social-démocrate slovaque a toujours considéré que « l’islam n’a pas sa place en Slovaquie ». Lors de son précédent mandat, il avait fait adopter un texte interdisant à cette religion d’être reconnue par l’Etat. Le Président slovaque avait mis son veto à cette loi. Revenu au pouvoir, Robert Fico est prêt à reprendre son offensive antimusulmane. […]
Ailleurs, les dispositions visant à contraindre les traditions musulmanes portent essentiellement sur la tenue vestimentaire des femmes. Sont visées la burqa et, parfois, le hijab. Le port de la première est prohibé en Autriche, en France, en Belgique, en Bulgarie, aux Pays-Bas, etc. […]