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Monsieur le président de la République, La France est désormais au bord du gouffre. Et je ne peux pas m’y résoudre… Nous ne pouvons plus nous permettre une seule minute de déni ni de relativisme. Cette lâcheté intellectuelle vient masquer le réel, à laquelle nos dirigeants ont cédé depuis des décennies avec des antiennes selon lesquelles la violence aurait toujours existé, ou que la France est une terre d’immigration par nature, ou encore que l’intégration ne se passait pas si mal. La lâcheté et les renoncements, grands ou petits, ont fait tant de mal.

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Monsieur le président de la République, je reçois des témoignages venus de partout pour m’alerter. Je pense à cet ancien Premier ministre, qui avait demandé la liste des cent familles les plus criminogènes du pays et qui me confiait qu’elle ne comportait que des noms de gens issus du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne. Je pense à ce procureur général, si inquiet de l’islamisation des prisons. J’entends ces maires qui soulignent l’explosion du communautarisme. Et je compatis aux récits quotidiens de ces policiers et gendarmes, tous effarés de la déliquescence dans laquelle notre pays s’abîme et face à laquelle ils constituent le dernier rempart.

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Il n’y a pour la France plus de saisons : elle ne connaît que l’hiver de la délinquance, l’hiver de l’immigration, l’hiver de l’islamisme. Les coups mortels, meurtres ou tentatives de meurtre n’ont jamais été aussi élevés depuis que ces chiffres sont collectés. (…) Que dire de l’intégrité des enseignants, à qui on demande l’impossible, menacés jusque dans leurs classes par des élèves ou leurs parents, et dont deux ont été assassinés par des jeunes terroristes islamistes en trois ans ?

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Un programme en trois volets me paraît indispensable.

  • ​Stopper immédiatement l’immigration incontrôlée, par des mesures techniques rapides puis en rendant la parole aux Français sur ce sujet régalien. Ni la loi sur l’immigration débattue actuellement au Parlement ni vos revirements sur le référendum ne sont à la hauteur des enjeux. Le coût social, culturel et sécuritaire de l’immigration est aujourd’hui objectivement insupportable. L’islamisme doit être entravé vigoureusement.
  • ​Donner à nos forces de sécurité le cadre pour reprendre en main les zones de non-droit, prévenir et le cas échéant réprimer de nouvelles émeutes. Il nous faut procéder à des opérations de police vigoureuses, avec bouclages de zones suivis de ratissage. L’État doit assumer sa force légitime, en faisant appliquer la loi dans toute sa rigueur. Bien sûr, et surtout après toutes ces années de faiblesse, les délinquants vont s’opposer. Il faudra tenir, soutenir les policiers et gendarmes engagés sur le terrain et enjoindre à l’institution judiciaire de se montrer implacable.
  • Enfin, renforcer l’autorité judiciaire justement, dont les réponses apparaissent chaque jour plus décalées au regard de la situation exceptionnelle que nous traversons : restaurons les courtes peines de prison, construisons les 30 000 places de prison qui nous manquent avec des établissements à niveaux de sécurité (et donc à coûts) différents selon la dangerosité des détenus, appliquons des peines planchers pour les agresseurs des représentants de l’État et des élus.

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Sur le cadre institutionnel, trois mesures rapides à mettre en œuvre me semblent indispensables.

  • Sortir temporairement de Schengen et reprendre le contrôle de nos frontières.
  • ​Suspendre les conventions avec les institutions supranationales qui nous limitent sur les sujets régaliens. Seules la France et l’Allemagne ont, en Europe, le poids politique pour le faire. Faisons-le. Nul doute que de nombreux États européens nous en sauront gré et nous emboîteront le pas.
  • ​Sur le plan diplomatique, instaurer une véritable politique d’autorité avec les pays d’émigration, en particulier l’Algérie, et durcir fortement les règles d’accès à la nationalité.

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