Valeurs Actuelles – Durant les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un surveillant du centre pénitentiaire de Nanterre avait été reconnu, pourchassé et visé par des tirs de mortier d’artifice aux cris de « un surveillant ! un surveillant ! ». Rattrapé par ses agresseurs, il avait été dépouillé de ses effets personnels, dont sa carte professionnelle. L’enquête, confiée au groupement de lutte antiterroriste (GLAT) du SDPJ 92, a permis l’interpellation le 5 décembre dernier de trois mis en cause: Mohamed L., Yassine B., Iuri V.M., tous connus de la police, et poursuivis pour violences volontaires sur une personne chargée d’une mission de service public. Ces derniers ont été jugés en comparution immédiate au tribunal de Nanterre. Seul Mohamed L. a été reconnu coupable, indique le parquet de Nanterre, et condamné à 4 ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt, interdictions de détenir une arme, de contact avec la victime et privation d’éligibilité pendant 5 ans. Les deux autres ont été relaxés.
Vous pouvez aussi aimer
84% de nos compatriotes se disent «fiers d’être français»
Alors que l’écrivain Denis Tillinac s’apprête à publier un «Dictionnaire amoureux de la France» et que le musée de l’Histoire de France du château de Versailles veut faire peau neuve, 84% de nos...
Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave
Le 9 avril, Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, fait des emplettes au Printemps de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en compagnie de sa fille et… d’un garde du corps. La...
Des geôles de Ben Ali aux trottoirs de La Villette : trafic, vol et proxénétisme
Dans sa famille, on est trafiquant d’armes de père et fils. Hatem, 21 ans, s’est échappé de la prison de Zarzis, au sud de la Tunisie, après la fuite de Ben Ali. De Lampedusa à La Villette, en passant par Rome et Milan...
Un Marseillais, armé «pour se protéger»
Le soixantenaire a reconnu sur Europe 1 être prêt à se défendre en cas d’agression. La sénatrice PS, Samia Ghali, dit craindre «une montée en puissance de l’autodéfense». À Marseille, «on peut redouter une...