Une jeune fille de 17 ans, atteinte d’un grave handicap mental, affirme avoir été abusée par un infirmier le 4 décembre dernier, alors qu’elle était transportée de son institut médical vers son domicile, a appris le JDD de source policière. Lundi 4 décembre, dans l’après-midi, l’adolescente est prise en charge, comme d’habitude, par deux ambulanciers chargés de la conduire à son domicile, qu’elle partage avec sa mère. Cette dernière remarque alors quelque chose d’inhabituel. « Un liquide gluant », semblant correspondre à du sperme, coule sur les fesses et la culotte de sa fille. Interrogée, l’adolescente répond qu’un « ambulancier de petite taille a mis son zizi dans sa culotte », relate une source policière.
Le deuxième ambulancier aurait, quant à lui, « regardé sans rien dire ». Le lendemain, la mère et la fille se rendent au commissariat de police du 13e arrondissement afin de déposer une plainte. Aux policiers, la fille handicapée parvient à donner un descriptif physique de son violeur présumé : « la soixantaine, crâne rasé, de type métis et un tatouage de poignard sur l’épaule ». La fille précisait aux enquêteurs que l’ambulancier lui avait « baissé la culotte, s’était masturbé avant de lui introduire son sexe dans les fesses ».
Les deux ambulanciers mis en cause sont immédiatement interpellés. Jean-Jacques M., le principal suspect du viol, est connu de la justice comme un « récidiviste en matière d’infractions sexuelles ». Si l’homme nie d’abord les faits, il finit par reconnaître avoir été « excité » pendant le trajet en ambulance, alors qu’il « maintenait les hanches » de l’adolescente. Il déclare dans la foulée avoir « ouvert sa braguette et éjaculé sur ses fesses ».
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