En moins de 48 heures, 67 migrants originaires d’Algérie ont débarqué sur les côtes sud de la Sardaigne. Aucune trace en revanche des bateaux sur lesquels ils voyageaient, ce qui laisse penser que les passeurs ont pût rentrer en Algérie échappant à tout contrôle. Il y a deux jours à Teulada, sur la plage de Sa Perda Longa, la police a trouvé 22 personnes, toutes en bonne santé. Parmi eux se trouvaient 13 hommes, cinq femmes, et quatre mineurs, tous de nationalité algérienne.
Hier, il y a eu plusieurs débarquements. Le premier à Sant’Anna Arresi. Certains habitants ont signalé la présence de 16 migrants à Porto Pino : 13 hommes, une femme, et deux mineurs, Algériens eux aussi. Peu de temps après, toujours à Porto Pino, cinq autres Algériens ont été retrouvés, dont quatre hommes et une femme enceinte. Plus tard, cinq autres migrants, tous des hommes, ont été retrouvés à proximité, à Sant’Anna Arresi.
Finalement, vers 21h30, sur la plage de Peonia Rosa, à Sant’Antioco, les carabiniers ont retrouvé 19 autres hommes, également Algériens.
Les migrants sont tous partis de la région d’Annaba, située à quelques 600 km à l’est d’Alger et à environ 200 km des côtes sardes. La plupart d’entre eux n’a nullement intention de rester en Italie, mais vise à atteindre la France, Paris où Marseille, où ils peuvent compter sur la présence de compatriotes prêts à les insérer dans le marché noir ou dans les différents trafics de cigarettes, de médicaments ou de stupéfiants, qui gangrène les grandes villes françaises.
(Merci à Masin)