05/01/2024
Une nouvelle attaque djihadiste a coûté la vie à six personnes, dont deux prêtres catholiques, dans le nord du Nigeria. Les assaillants ont également mis le feu à plusieurs maisons et véhicules. L’un des terroristes a été tué. (…)
27/12/2023
(…) Le président du conseil du gouvernement de Bokkos, Monday Kassah, a déclaré avoir dénombré « 148 villageois de Bokkos massacrés de sang-froid » lors de sa rencontre avec le vice-président du Nigeria, Kashim Shittema, auxquels s’ajoutent « au moins 50 personnes tuées » dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, selon Dickson Chollom, un élu de l’assemblée locale, mercredi.
Le précédent bilan faisait état de 163 morts. (…)
Il y a pour l’heure, « 500 blessés et des milliers de déplacés », a-t-il déclaré. (…)
(Merci à Kévin.)
Les tensions religieuses et ethniques au Nigeria ont conduit à la mort d’au moins 160 personnes, ont annoncé ce lundi 25 décembre les autorités locales. Elles ont été tuées dans des attaques menées par des groupes armés entre samedi soir et lundi dans plusieurs villages de l’Etat de Plateau, dans le centre du pays.
« Au moins 113 corps ont été retrouvés », a-t-il ajouté, précisant que « plus de 300 personnes » ont été blessées et transférées dans les hôpitaux de Bokkos, de Jos et de Barkin Ladi, a affirmé Monday Kassah. (…)
Des groupes armés, dont les membres sont localement qualifiés de « bandits », ont attaqué « pas moins de 20 villages », incendiant de nombreuses maisons, entre samedi soir et lundi matin, a précisé Monday Kassah, selon qui « les attaques étaient bien coordonnées ». (…)
(…) Les attaques, qui ont débuté samedi et se sont poursuivies jusqu’au jour de Noël, ont visé une vingtaine de villages dans les régions de Bokkos et Barkin Ladi, dans l’État du Plateau. (…)
(…) Le bureau d’Amnesty International au Nigeria a déclaré à l’Associated Press qu’il avait jusqu’à présent confirmé 140 décès dans les zones à majorité chrétienne de Bokkos et de Barkin-Ladi, sur le Plateau, sur la base des données compilées par ses employés sur le terrain et par les autorités locales. On craignait un nombre de morts plus élevé car certaines personnes restaient portées disparues.
Certains habitants ont déclaré qu’il avait fallu plus de 12 heures avant que les agences de sécurité ne répondent à leur appel à l’aide, une affirmation que l’AP n’a pas pu vérifier de manière indépendante, mais qui fait écho aux inquiétudes passées concernant la lenteur des interventions dans la crise sécuritaire meurtrière au Nigeria, qui a fait des centaines de morts. cette année, notamment au Plateau.
(Merci à Kévin.)
