23/01/2024
(…) La colère du personnel du collège Émilie de Mirabeau a éclaté après une violente rixe entre plusieurs élèves de l’établissement survenue vendredi dans l’enceinte du collège. Selon une source policière, un adolescent de 14 ans a été pris à partie par trois jeunes autres garçons du même âge.
Un tag mentionnant le prénom de la victime et des insultes homophobes ont été retrouvés sur le mur face à l’établissement. Plusieurs membres du personnel du collège ont été blessés en tentant de s’interposer dans cette bagarre, provoquant lundi leur droit de retrait, qui a été refusé d’après Nicolas Bernard-Hayrault, secrétaire départemental des Bouches-du-Rhône du syndicat Snes-FSU. (…)
(…) À la sortie des classes, les parents n’approuvent pas l’idée. “C’est dangereux, car il y a des élèves, pas méchants mais têtus, avec qui ça pourrait mal tourner“, juge une mère rencontrée par l’équipe du 20H. “C’est quand même costaud, il faut savoir s’en servir… Et pas n’importe comment !“, estime une autre femme interrogée aux alentours d’une école de la commune provençale.
Les professeurs des écoles de Marignane sont aussi contre la proposition, selon des responsables syndicaux. “Il faut faire attention à ne pas transformer les enseignants en vigiles, estime ainsi Charlotte Bourgougnon, co-secrétaire départementale du syndicat enseignant FSU-SNUIPP 13. Ce n’est pas notre rôle et cela nous écarte complètement de nos missions.” (…)
L’élu expliquait alors vouloir lutter contre les intrusions. Ce lundi, sur les réseaux sociaux, il a un peu détaillé sa vision, régissant à une rixe survenue dans un établissement scolaire de la ville en fin de semaine dernière. (…)
20/01/2024
Des bombes lacrymogènes « octroyées gratuitement par la commune » et une « alarme bracelet ou collier », pour faire face aux intrusions dans les écoles. C’est ce qu’a proposé dans un courrier Éric Le Dissès (DVD) aux enseignants et à « certains employés de cantine et du péri-scolaire », estimant le nombre de policiers « ridicule ». Surfant volontiers sur la peur, l’édile ose : si les personnes qui ont affronté l’assassin de Dominique Bernard avaient été équipées, « l’affaire était entendue ».