Pour de multiples violences intrafamiliales et des menaces de mort réitérées commise à Brest entre mars 2019 et août 2023, un homme de 44 ans était convoqué, ce jeudi 8 février 2024, devant le tribunal judiciaire.
Installé en France depuis 2019 avec son épouse et leurs cinq enfants, l’homme d’origine syrienne fait régner « un climat de peur » au sein de sa famille. Sa femme subit ses violences au quotidien. Si elle ne fait pas le thé assez vite, « il me boxe la tête », dit-elle sans oser déposer une plainte. Les enfants sont également violentés au point que l’aînée déclare : « J’ai la phobie de la ceinture ! ». N’en pouvant plus, l’un d’eux se confie à une infirmière scolaire qui fait aussitôt un signalement.
Les constats médicaux prouvent les dénonciations. Mais le mis en cause, ainsi évincé de son domicile, conteste les faits. « Je n’ai rien fait », répète-t-il à l’envi. (…) Via son interprète, le prévenu finit par concéder : « En Syrie, on peut taper… tout faire ! ». Il (…) [est] condamné à un emprisonnement de deux ans dont un ferme (…) et un retrait total de l’autorité parentale.