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Souvent snobées, les musiques urbaines décrochent des nominations majeures pour la 39e édition. Signe d’une nouvelle ère pour cette musique plébiscitée par le public ?

Rap et R’n’B n’ont jamais récolté autant de nominations majeures aux Victoires de la musique, mais pour quel verdict ? La cérémonie passe un test vendredi pour ces genres souvent snobés jusqu’ici. Gazo dans la catégorie de l’artiste masculin de l’année, Aya Nakamura pour l’artiste féminine, Josman pour l’album, Meryl pour la révélation féminine et la révélation scène, Yamê pour la révélation masculine, Damso et Bigflo & Oli pour le concert, Shay pour la création audiovisuelle (clip): un vrai tournant.

La cérémonie est accusée depuis des années de mépris envers la musique préférée des jeunes audiences et d’un manque de représentativité. Artiste grand public, Orelsan – 12 fois lauréat dans l’Histoire – n’est que l’arbre qui cache la forêt. Cette fois, des influences dancehall et caribéennes de Meryl – dont les streams ont plus que doublé depuis sa nomination – à la drill, ce style sombre, de Gazo – presque 9 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify -, les différents courants du rap sont mis à l’honneur.

Comment expliquer le sursaut des nominations en 2024 ? Vincent Frèrebeau, nouveau président des Victoires, explique à l’AFP avoir pris conscience de «choses qui n’allaient pas».

Le Figaro

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