Les Insoumis ne sont pas encore officiellement en campagne pour les élections européennes, mais, selon Le Parisien, ils se sont déjà lancés dans la chasse aux électeurs non-inscrits ou mal inscrits (le fait d’être inscrit dans un bureau de vote qui ne correspond plus à son lieu de résidence effectif), par une campagne d’affichage, doublée de porte-à-porte militant. Un fléau qui touche particulièrement les jeunes, une des cibles principales des troupes de Jean-Luc Mélenchon pour gagner des voix chez les abstentionnistes. « Selon cette même étude, 51 % des 25-29 ans le seraient », ajoute Manuel Bompard.
Il accompagne sa demande des derniers chiffres relevés de la non/mal inscription : « la non-inscription touchait 2,5 millions de nos compatriotes en 2022, soit 5 % de la population en âge de voter. Les chiffres de la mal inscription sont plus graves encore. Selon une étude de 2017, il y aurait 7,6 millions de mal inscrits, soit l’équivalent de 15 % du corps électoral. » […]
