Fdesouche

(…) À l’arrivée des policiers, le témoin décrivait deux agresseurs présumés, alors en fuite, tandis que les victimes (deux hommes et une femme) avaient trouvé refuge dans un bar voisin, l’une d’elles (l’un des deux hommes) présentant de nombreuses blessures au nez, au visage et à une main, qui lui ont valu trente jours d’ITT.

(…) vers 1 h 30, ces derniers – deux hommes de 21 et 26 ans – revenaient vers la voiture. C’est là qu’ils sont interpellés. Le plus jeune, bien que menotté dans le dos, tentera tout de même de s’enfuir et laissera tomber dans sa fuite un revolver MAS chargé de quatre balles, “trouvé dans la rue”. Durant son transport au commissariat, le plus âgé des deux multipliera les injures et les menaces à caractère raciste à l’encontre des policiers (ce qui lui valait notamment d’être poursuivi pour “outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique commis en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion”), mais aussi, plus largement, “des Blancs, de la France et des Français”. (…)

Eliamini Ahmed, originaire de Mayotte (vingt mentions au casier judiciaire, dont une dizaine pour des faits de violences), a nié fermement avoir proféré ces insultes, notant que “ce n’est pas [sa] façon de parler” et indiquant même que ce sont les victimes qui auraient, en premier, tenu des propos racistes à son encontre et à celle de son ami, Mickaël Cadet, natif quant à lui de Guyane. (…)

“Tout démontre, dans ce dossier, qu’il s’agit bel et bien d’une agression purement gratuite de la part des deux prévenus”. Agathe Bord, Procureure de la République (…)

Eliamini Ahmed a été condamné à quatre ans ferme (trois ans et la révocation d’une peine d’un an avec sursis probatoire prononcée en mars 2023), avec interdiction de séjour dans le Puy-de-Dôme pendant cinq ans, cinq ans de privation des droits civiques et interdiction de détenir ou porter une arme pendant quinze ans et Mickaël Cadet, à trois ans (deux ans et la révocation d’une peine d’un an avec sursis probatoire prononcée en février 2022), avec cinq ans de privation des droits civiques et interdiction de détenir ou porter une arme pendant quinze ans. Ils ont tous les deux été maintenus en détention. (…)

Les deux agresseurs devront verser 800 euros de dommages et intérêts à chacun des trois policiers de la BAC qui ont été insultés et outragés, au titre du préjudice moral.

Quant à l’homme blessé dans l’agression, le tribunal a ordonné qu’il fasse l’objet d’une expertise médicale, en attendant qu’une audience sur intérêts civils, le 1er octobre prochain, ne détermine le montant des dommages et intérêts qui lui seront alloués.

La Montagne

(Merci à Vercingétorix43.)

Fdesouche sur les réseaux sociaux