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Le GIGN fête ses 50 ans : de Loyada à Marignane ou encore Dammartin-en-Goële… retour sur certaines interventions du groupe

(Merci à Pierre.)


Pour les 50 ans du GIGN, célébrés ce vendredi 1er mars, Europe 1 vous propose de replonger dans trois interventions marquantes de l’unité d’élite de la Gendarmerie nationale, de Djibouti à la Nouvelle-Calédonie, en passant par le tarmac de l’aéroport de Marignane, près de Marseille.

Loyada 1976 : sauvetage d’enfants en plein désert 

C’est l’opération qui a fait connaître le GIGN dans le monde entier. (…) Nous sommes le 3 février 1976 à Djibouti, sur la corne de l’Afrique. Un bus scolaire transportant 31 fils et filles de militaires basés à Djibouti, est pris en otage puis détourné jusqu’à Loyada, à la frontière somalienne.

(…) Les preneurs d’otage menacent ensuite d’exécuter un enfant toutes les heures. Finalement, une fenêtre de tir s’ouvre et cinq hommes sont abattus. (…) Cloués au sol pendant de longues minutes, deux des militaires parviennent tout de même à rejoindre le bus. L’un d’entre eux se retrouve face à un preneur d’otage qui fait feu, tuant une petite fille et blessant de nombreux enfants. Deux fillettes décèderont et plusieurs enfants conserveront un handicap à vie. L’un d’entre eux, considéré comme “la troisième victime de Loyada” finira par se suicider. (…)

Ouvéa 1988 : la grotte de l’enfer

Un contexte politique tendu qui conduit à une prise d’otage. Direction la Nouvelle-Calédonie, territoire sous contrôle français depuis 1853, en proie aux velléités indépendantistes dirigées par le Front de libération national kanak socialiste (FLNKS). (…)

Face à des ravisseurs affamés, assoiffés et au bord de l’épuisement, le commandant Legorjus décide d’organiser un ravitaillement et entrevoit la possibilité de sortir les otages de l’ornière via la négociation. (…) Bernard Pons, ministre des DOM-TOM de l’époque, donne son feu vert, mais l’opération est finalement annulée, au grand dam de Philippe Legorjus. Ordre est donné de lancer l’assaut. “C’est un assaut très brutal qui aboutit à 19 morts côté kanak et deux morts côté militaire. (…)”

Marignane 1994 : 54 heures d’angoisse

(…) Neuf militaires sont blessés, mais les otages sont finalement évacués par l’arrière de l’appareil. Aucun n’a été touché, contrairement aux preneurs d’otages, tous décédés. (…)

Europe 1


Plus récemment, le GIGN a notamment prêté main forte au RAID, lors de l’assaut de Dammartin-en-Goële en 2015, destiné à neutraliser les frères Kouachi, coupables de l’attentat contre Charlie Hebdo le 9 janvier de cette année.  (…)

Europe 1

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