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02/03/24

170 grammes de cocaïne, 4,1 kilos de résine de cannabis et 11 850 euros en liquide ont été saisis au cours de l’enquête : la préfecture des Pyrénées-Atlantiques mentionne l’implication directe du gérant de L’Oasis et procède, ce 28 février, à la fermeture administrative de l’établissement de snacking bayonnais

Tenu par Hakim Sehil, le kebab L’Oasis, situé dans le quartier de Habas la plaine, à Bayonne, est prié de plier boutique illico, dès ce mercredi 28 février. Il s’agit d’une fermeture administrative de quatre mois, consécutive à une opération de police menée le 22 janvier. Les investigations ont permis, d’après la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, « de confirmer la réalité d’un trafic de stupéfiants au sein de l’établissement et l’implication directe de son gérant ».

(…)

Rappelons que le kebab avait fait l’objet, en juillet 2021, d’une première au Pays basque. L’Oasis avait en effet bénéficié d’un accompagnement en crowdfunding par CitésLab, un dispositif du GIP DSU de l’Agglomération Pays basque et de Bayonne, dédié à épauler les créateurs d’entreprises dans les quartiers prioritaires de la ville.

L’adresse était censée animer un quartier pauvre en commerces. Une belle histoire qui finit mal : son fondateur passera donc entre les mains de la justice et l’adresse doit désormais fermer.

www.sudouest.fr

04/07/21

Une campagne de financement participatif a été lancée ce 1er juillet pour l’ouverture d’un snack dans le quartier Habas la Plaine, à Bayonne

Hakim Sehil peut avoir le sourire. Entouré du président de l’Agglomération, Jean-René Etchegaray, et du président du GIP DSU de l’agglomération bayonnaise, Christian Millet-Barbé, il bénéficie d’un projet de création d’entreprise pour l’ouverture de son snack, l’Oasis. Une première pour l’Agglomération Pays basque, qui teste ce type de financement.

Hakim Sehil est accompagné par le dispositif CitésLab du GIP DSU, dispositif dédié à l’accompagnement à la création sur les quartiers prioritaires de Bayonne. « Ça nous sert de test pour voir si on peut le refaire avec d’autres créateurs d’entreprises, détaille Christian Millet-Barbé. Plutôt que de faire des prêts, on tente ce type de financement et on développe l’animation dans le quartier. »

Sud Ouest

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