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Face à cette situation, décision a été prise d’autoriser la sortie des élèves en ayant la permission. C’est alors qu’une « importante bousculade » aurait eu lieu au moment du contrôle des carnets de correspondance, vers 9h30, pour les élèves « externes », explique au Parisien le rectorat de l’académie de Paris. « Les demi-pensionnaires voulant s’y soustraire, cela a entraîné un mouvement de foule », poursuit l’autorité, qui précise par ailleurs que l’ancien principal est simplement parti à la retraite, et confirme que la « totalité de l’équipe pédagogique et la vie scolaire » était bien en grève. Le nouveau chef d’établissement s’est alors « retrouvé au milieu de ce mouvement de foule », affirme le rectorat. Ce qui aurait mené à cette scène de confusion.

Informée de cette « petite cohue », la quarantaine d’enseignants et agents grévistes est alors « venue en renfort du principal. Et, en cinq minutes, les 150 élèves ont été renvoyés chez eux puisque les cours n’étaient pas assurés », explique Anne Baudonne, enseignante de français dans cet établissement depuis 17 ans et adjointe au maire du XXe en charge des affaires scolaires et de la réussite éducative.

« Des faits pas conforment à la réalité » Le rectorat précise tout de même qu’« une collégienne a été légèrement ouverte au menton à l’extérieur du collège vendredi matin ». Elle a été prise en charge par les pompiers.

Le Parisien


Le principal du collège Robert Doisneau, situé dans le 20e arrondissement de Paris, a été roué de coups par plusieurs élèves à l’intérieur de l’établissement, vendredi dernier, selon les informations d’Europe 1. 

C’est un nouvel incident qui s’est produit dans l’enceinte scolaire d’un établissement parisien. Le principal du collège Robert Doisneau, situé dans le 20e arrondissement de la capitale, a été roué de coups à l’intérieur du bâtiment par des élèves, vendredi dernier.

Quatre coups de pied

Selon les informations d’Europe 1, l’homme, récemment nommé à son poste, était attendu devant l’établissement par les professeurs, en grève. Faisant l’objet d’une enquête administrative, sa prise de poste était contestée par une majorité des enseignants qui ont refusé de donner classe. Face à la situation, la majorité des heures de cours a été banalisé. Plusieurs centaines d’élèves sont sortis en même temps, provoquant un mouvement de foule.

Dans la cohue, le principal a reçu quatre coups de pied. Refusant l’intervention des sapeurs-pompiers, le chef d’établissement se réserve le droit de porter plainte. Dans l’altercation, une collégienne a été blessée au menton. Transportée par les pompiers à l’hôpital, son pronostic vital n’est pas engagé. Cet incident survient quelques jours après les menaces de mort reçues par le proviseur du lycée Maurice Ravel, également situé dans le 20e arrondissement de Paris.

www.europe1.fr

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