L’organisation transnationale Bangladaise que dirige Rana Taslim Uddin est domiciliée en France
Et pendant ce temps là, le web magazine progessiste “Mensagem de Lisboa” présente Rana Taslim Uddin comme un bon samaritain qui aura su nettoyer le quartier
Rana Taslim Uddin : “Avant, les gens craignaient le quartier de Martim Moniz, où il y avait la drogue et la prostitution. Aujourd’hui, le quartier attire les touristes et les Lisboètes.”
Lorsque Rana Taslim Uddin, leader de la communauté bangladaise de Lisbonne, est arrivée au Portugal, en 1991, seulement 6 ou 7 de ses compatriotes vivaient ici. Aujourd’hui, ils sont des milliers. Rana est fier d’avoir nettoyé le quartier Martim Moniz. Bien que Rana et ses amis aient une approche pacifique, ils affirment faire face à un sentiment de haine de la population locale…
Arrivé à Martim Moniz en 1991, il a eu jusquà six magasins, mais, la crise économique de 2010-2013 l’a amené à tout fermer et à se concentrer uniquement sur les traductions du bengali pour le ministère de la Justice, les forces de police, et le ministère public, parallèlement à ses activités associatives et politiques.
Un an après son arrivée à Lisbonne, Rana Taslim Uddin mobilisait déjà les quelques compatriotes – à l’époque – vivant dans la capitale portugaise et fondait la Communauté bangladaise de Lisbonne, en 1992. Aujourd’hui, il est le leader reconnu d’une communauté qui compte des milliers, avec 9 000 personnes légalisées, selon l’Institut national portugais de la statistique (INE) . Il est également président du Centre islamique du Bangladesh (qu’il a fondé au début du siècle), de la mosquée Baitul Mukarram (en activité depuis 2006), de l’Association d’amitié Portugal-Bangladesh et vice-président de l’Association paneuropéenne du Bangladesh.
« Mes enfants sont Lisboètes ; Lisbonne est leur terre »
Merci à Portugal News pour ses nombreux documents
