L’enquête sur les abus en série, y compris des vidéos sur téléphones portables, d’Anna-Sofia, douze ans, par un gang multiculturel de 17 membres dans le quartier chaud de Favoriten se poursuit à plein régime. La prochaine histoire policière sur les abus est déjà choquante : cette fois, même avec un drame mortel ! Sandra (nom modifié par la rédaction), 14 ans, originaire de Basse-Autriche, a été retrouvée sans vie mardi matin dans l’appartement d’un Afghan. Scène de crime : le quartier voisin de Simmering à Vienne.
La justice a accordé une protection, prolongée sous Kickl
Selon les conclusions actuelles, le suspect de 26 ans pourrait avoir attiré la jeune fille dans le bâtiment communautaire avec de la drogue. Alors que l’étudiante est finalement décédée d’une overdose, le jeune homme arrivé avec la vague de réfugiés en 2015 affirme avoir eu des « relations sexuelles consensuelles » avec elle. En première instance, sa demande d’asile a été rejetée ; après un appel, la justice a accordé une protection dite subsidiaire. Cette mesure a ensuite été prolongée en 2018 sous la direction du ministre de l’Intérieur du FPÖ, Herbert Kickl.
Des parallèles effrayants
La police judiciaire de l’État a désormais repris l’enquête sur ce décès inquiétant. L’affaire présente des parallèles effrayants avec le meurtre de Léonie. L’étudiant alors âgé de 13 ans avait également été drogué et appuyé contre un arbre pour mourir après avoir été maltraité par trois Afghans.
Il faut parler de punitions. Il existe également un déséquilibre général entre les crimes contre la vie et l’intégrité physique et les crimes contre les biens.
« L’État de droit sans défense »
Entre-temps, un sommet politique aura lieu jeudi avec le ministre de la Constitution Edtstadler et le ministre de l’Intérieur Karner pour abaisser l’âge de la criminalité. Les mineurs de moins de 14 ans bénéficient actuellement d’une thérapie et de services sociaux au lieu d’être emprisonnés. Le chancelier Karl Nehammer, lui-même père d’une fille de l’âge d’Anna-Sofia – les 17 violeurs présumés sont en liberté – avait dénoncé « l’état de droit sans défense ». Et a demandé via « Krone » : « Nous devons parler de sanctions. »
Le partenaire de la coalition des Verts rejette bien entendu avec véhémence toute « législation fondée sur des événements ». Dans l’ensemble, la délinquance juvénile (voir graphique ci-dessus) est en augmentation.