Alors que le Ceta, le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, doit être examiné par l’Assemblée nationale, Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes, a averti qu’il « pourrait » continuer à fonctionner même s’il était rejeté par la chambre basse du Parlement.
Depuis 2017, le Ceta, le traité de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada, est en application provisoire. Examiné par le Parlement, le texte controversé qui prévoit notamment une diminution des droits de douane ou une réduction des barrières non tarifaires, a été rejeté à 82 % par les sénateurs, jeudi 21 mars, avec une coalition de sénateurs de droite et de gauche, à l’initiative des élus communistes. Le traité doit maintenant être étudié par l’Assemblée nationale, à une date encore indéterminée.
Néanmoins, Valérie Hayer, , tête de liste du parti macroniste Renew Europe aux élections européennes, a expliqué, lundi 25 mars, sur le plateau de franceinfo, que le traité « pourrait » continuer de fonctionner même si l’Assemblée nationale le rejetait. La France « a des process institutionnels sur ces questions là », a-t-elle expliqué, affirmant être « convaincue que cet accord est bon pour nos agriculteurs ». Et d’ajouter : « Ce sera la décision du gouvernement de voir quelle position sera prise », si la chambre basse du Parlement le rejetait.