C’est « un viol dans toute sa caricature » qui a occupé la cour criminelle de l’Isère jeudi 28 et vendredi 29 mars. Alors que l’Observatoire des violences faites aux femmes répète chaque année que 90 % des victimes de viol déclarent connaître leur agresseur, l’avocat général Yann Jomier sait que l’affaire qui voit Mourad Arbaoui lui faire face, dans le box des accusés, n’est pas représentative de cette réalité statistique. Mais que durant les deux jours de son procès, le visage de cet homme de 31 ans sera celui du viol de rue dans toute sa sordidité.
Mourad Arbaoui avait été interpellé le 29 mars 2022 par une patrouille de la brigade anticriminalité de Grenoble […]