Depuis que leur grand-père, leur père ou leur frère regardent CNews, les tensions autour des repas de famille se sont multipliées. Ils témoignent.
Lors de moments forts de l’actualité couverts par CNews, des conflits ont ainsi pu survenir dans la famille de Théo, qui se souvient particulièrement des émeutes après la mort de Nahel. « Mon grand-père disait qu’on n’était plus chez nous, que les cités étaient des zones de danger et de guerre civile. Ce sont des phrases que jamais je n’aurais pensé entendre de sa bouche », se souvient-il.
« On a haussé le ton, en lui faisant comprendre que ce n’est pas possible de dire ça. » Ce qui n’a pas empêché son grand-père de continuer à regarder la chaîne. Lors de la constitutionnalisation de l’IVG, l’aïeul a cette fois avancé que le « grand remplacement » adviendrait « si les femmes françaises ne faisaient pas d’enfant ». Un argument qui fait écho aux propos tenus par Phillipe de Villiers sur la chaîne.
Théo n’est pas le seul à être confronté à ces frictions. Le père de Lorine, une Parisienne de 24 ans, s’informe uniquement sur CNews : « À chaque fois que je lui demande d’où il tient son argument, ça ne rate jamais : c’est CNews. C’est arrivé que le ton monte très fort. Mais les discussions se terminent car on sait qu’on ne sera pas d’accord. »